On retrouve une forte influence de notre vision du temps, linéaire pour les Occidentaux et cyclique pour les Asiatiques (voir article du 4 février 2007), dans la manière dont nous envisageons la vie, la mort, et les différents états de conscience.
Ainsi pour les Occidentaux la vie a un début… et une fin, éventuellement suivie par un après vie selon ses croyances. Par contre, pour les Asiatiques, la vie est un éternel recommencement. La réincarnation en est un des exemples.
Regardons ensemble les différents états de conscience les plus courants de la vie :
- la veille
- le sommeil
- les rêves
Ces différents états de conscience se succèdent de façon à la fois cyclique (vision asiatique des choses) et linéaire (vision occidentale) à l’échelle d’une vie. Ils se succèdent en fait de manière fractale (voir article du 31 janvier 2007) :
- l’état de veille est lui-même une succession de moments où l’on est totalement conscient, et de moments où l’on est plus absent. Les 10 derniers kilomètres de conduite dont on se souvient à peine par exemple.
- l’état de sommeil lui-même est une succession de stades plus ou moins conscients : sommeil léger, sommeil profond, courts éveils, etc. Certains se souviennent de leurs rêves, arrivent même à les contrôler. D’autres ne se souviennent pas de leur nuit. Ils ne se souviennent même pas des moments où ils étaient réveillés !
Peut-on être conscient que l’on rêve ? Rêve-t-on que l’on est conscient ? Sommes-nous conscient que nous rêvons que nous sommes conscients que peut-être nous rêvons… etc. etc. etc.
Ce dont nous sommes conscient et que l’on appelle la réalité, les songes, et ce dont nous n’avons même pas conscience, s’articulent de manière fractale.
La mort elle-même peut être considérée comme un autre état de conscience. Certes notre corps physique disparaît mais notre âme demeure. Elle continue à être consciente d’elle-même ou non, jusqu’à son éventuelle prochaine expérience physique (une éventuelle réincarnation pour les Asiatiques par exemple). Pour la plupart d’entre nous, nous n’avons pas conscience de notre mort… C’est un trou noir.
De même que nous pouvons être plus ou moins conscients pendant la veille ou pendant le sommeil, ne sommes-nous pas simplement inconscients pendant la mort ?
N’y a-t-il rien pendant la mort, ou y-a-t-il quelque chose dont nous n’avons pas conscience ?
La mort ne serait alors qu’un des plis de la conscience fractale. Tout comme le sommeil ou l’éveil.
Etre immortel, c’est savoir rester conscient tout le temps, y compris pendant le pli de conscience de la mort. Devenir immortel, c’est ainsi apprendre à être conscient, dans l’éveil, dans le sommeil, et dans la mort.
Apprendre à vivre sa mort, c’est comme apprendre à se voir s’endormir. Et apprendre à être conscient dans son sommeil, c’est déjà un peu apprendre à être conscient au delà de la mort.
De nombreux chemins pour y parvenir ont été expérimentés au cours des siècles et sont pratiqués par de plus en plus de personnes… nous y reviendrons ! De même que nous avons commencé à apprendre à organiser notre vie de manière fractale (voir article du 10 mai 2007), nous pouvons apprendre à être conscient de manière fractale !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire